Jean-Georges Dufaud naquit à Nevers en décembre 1777 ; il fut baptisé le 27 décembre à l'église de Saint-Jean, paroisse réunie depuis à la paroisse cathédrale de Saint-Cyr.
Son père, Jean-Ange-Laurent Dufaud était né à Lyon, paroisse Saint-Nizier, le 19 avril 1742. La famille était nombreuse, car en janvier 1777, époque du décès d'Aimé Dufaud, père de Jean-Ange-Laurent, nous voyons par son testament qu'elle était encore composée de treize frères et sœurs. C'est pour cette raison sans doute que, dès sa vingtième année, le père de Georges Dufaud quitta Lyon et choisit, nous ne savons pour quelle raison, le Nivernais pour s'y créer un avenir. Presque immédiatement il entra au service de M. Babaud de La Chaussade, seigneur de Guérigny, fondateur des célèbres usines métallurgiques qui appartiennent maintenant à l'Etat (Annexe A). Sur un contrat de mariage du 9 août 1768, J.-A.-L. Dufaud est qualifié d' « agent des affaires de M. de La Chaussade. » Il habitait dans les dépendances du château de Guérigny, où il était encore en 1773.
Après la vente de Guérigny au roi Louis XVI, en 1781, M. de La Chaussade, qui avait pu apprécier la valeur de J.-A.-L. Dufaud, lui donna la ferme de la forge de Beaumont-la-Ferrière (1). C'est au château de Beaumont que mourut, le 7 vendémiaire an V (28 septembre 1796), Marie-Anne Cerf, épouse de J.-A.-L. Dufaud et mère de Georges Dufaud. Elle était fille du sieur Cerf, de Villars, paroisse du Gravier, près La Guerche (Cher).
(1 ) Dans les archives municipales de Beaumont-la-Ferrière se trouve un acte de déclaration de biens du 5 janvier 1793, fait par le citoyen Lignières, régisseur des biens de la succession de feu M. de La Chaussade, duquel il résulte que le citoyen Dufaud s'était rendu fermier de ces biens, maisons et usines le 33 juin 1786 et G mars 1788. (Communiqué par M. Gaston Gauthier, auteur de la remarquable monographie de la commune de Beaumont-la-Ferrière )
Par les détails qui précèdent, nous voyons que Georges Dufaud naquit et fut élevé dans les forges. Il y assista, tout jeune encore, aux efforts extraordinaires qui furent faits pendant les guerres de la République, pour fournir à nos armées de terre et de mer les armes et engins de toute nature dont il se faisait une énorme consommation, et son esprit fut dès lors toujours tenu en éveil sur les perfectionnements à donner à cette industrie.
En 1793, il assista et coopéra sans doute à la fabrication, par des laminoirs, fabrication toute nouvelle alors, de lames pour canons de fusil, que son père installa dans les forges qu'il exploitait (Annexe B).
En 1794, il entrait à l'Ecole polytechnique, élève de la première promotion. Il y fut camarade d'hommes illustres, savants ou industriels, Héron de Villefosse, Dupin, de Lapparent, Francœur, Malus, Roard de Clichy, Rohault de Fleury, Mertian, etc., dont l'estime et l'amitié, attestées par les lettres que nous avons retrouvées dans ses papiers, lui demeurèrent acquises pour toute sa vie.
A sa sortie de l'École, il n'entra dans aucun service public, il retourna auprès de son père, aux travaux métallurgiques duquel il fut associé; puis, son père ayant été nommé, en 1799, directeur de la poste aux lettres à Nevers, il devint maître de forges pour son propre compte. Depuis ce moment, il ne cessa de s'occuper du perfectionnement de la sidérurgie, avec une ardeur et une persévérance qui ne se démentirent pas un instant dans sa longue carrière industrielle.
Il ne pouvait s'accommoder de la routine où se traînait alors l'industrie des forges et ne tarda pas à se frayer une route nouvelle dans laquelle il devait un jour être suivi avec un élan qui amena une révolution dans la fabrication du fer en France.
Convaincu par de nombreuses expériences que l'opinion de Monge, Berthollet et Vandermonde, sur l'affinage de la fonte, n'était pas exacte, il eut des discussions suivies avec le premier, qu'il réussit à convaincre. Ces savants célèbres prétendaient que la fonte était un métal imparfait combiné avec une grande partie d'oxygène, ce qui, pour son affinage, c'est-à-dire pour son passage à l'état de fer malléable, rendait nécessaire son contact avec le charbon à l'état rouge.
Pour lui, il disait, dans un mémoire imprimé en 1806, « que la fonte était du fer, plus du charbon et des terres de gangue imparfaitement vitrifiées et alors restant encore combinées avec le fer ; que le contact de la fonte avec le charbon, à l'état rouge, n'était pas indispensable à son affinage, que le calorique suffisait pour débarrasser la fonte du charbon et des terres qui s'opposaient au rapprochement des molécules de fer qui en formaient la base ».
Il fit connaître, à l'appui de son opinion, les expériences qui l'avaient conduit à ramener le fer à l'état de fonte et la fonte à l'état de minerai et celles qu'il avait faites pour réduire la fonte dans un four à réverbère en l'isolant du combustible. Or, il importe de remarquer qu'à cette époque (de 1802 à 1808), les procédés anglais étaient inconnus en France. Georges Dufaud les avait inventés.
Ce mémoire fit sensation, et M. Thénard, dans son cours du collège de France, le citait souvent en s'appuyant de l'opinion de G. Dufaud lorsqu'il arrivait aux leçons sur la métallurgie du fer.
Les expériences nombreuses, difficiles et dispendieuses qu'il fallut faire avant d'arriver à un résultat pratique, furent poursuivies par G. Dufaud avec une persévérance infatigable et au prix des plus grands sacrifices, pendant une époque extrêmement pénible à traverser pour l'industrie. Il s'y livra dans plusieurs usines successivement : à Beaumont-la-Ferrière, Uxeloup, Pont-Saint-Ours, où il fabriquait les fers demandés par le commerce, la marine marchande et surtout l'artillerie.
En 1808 il monta, à Pont-Saint-Ours (près Nevers), un four à réverbère, dans lequel il fit un grand nombre d'expériences, et spécialement devant une commission composée d'officiers d'artillerie et d'un ingénieur des mines.
Enfin, le 20 juillet 1808, il demanda un brevet d'invention pour l'affinage du fer à la houille, brevet confirmé par un décret impérial, rendu au camp d'Aranda de Duéro, le 26 novembre de la même année (Annexe C).
En 1810, la Société d'Encouragement pour l'Industrie nationale lui décernait une médaille d'or et un grand prix pour la purification du fer cassant à froid, par un procédé basé sur l'affinage du fer à la houille, dans un four à réverbère (Annexe D). Depuis longtemps, ce sujet de prix avait été successivement remis au concours chaque année.
Dès 1811, il fut aussi désigné pour le prix relatif à la purification du fer cassant à chaud, prix qui ne lui fut décerné définitivement qu'en 1819, comme l'expliquent les documents annexés.
Le comte Chaptal, si juste appréciateur des idées grandes et utiles en industrie, frappé des excellentes vues d'un mémoire que G. Dufaud lui adressa, en 1811, sur la substitution de la houille au charbon végétal dans la fabrication du fer, lui en témoigna toute sa satisfaction en appelant sur l'auteur la munificence de l'Empereur.
La bienveillance et l'estime de cet homme éminentlui restèrent acquises, et le 27 décembre 1819, le comte Chaptal lui écrivait : « Vous avez tant fait pour la fabrication du fer, que son amélioration en tout genre forme votre apanage. Je vois avec infiniment de plaisir que vous continuez à perfectionner. Je recevrai avec beaucoup de reconnaissance la communication du résultat que vous m'annoncez. Vous m'avez aussi promis un court état des progrès qu'ont faits vos usines depuis quelques années, et je tiens à ce qui vient de vous : comme d'ailleurs ces progrès sont presque en entier votre ouvrage, il vous sera facile de me les donner, j'en enrichirai ma seconde édition. »
En 1811, G. Dufaud fut appelé à construire l'établissement de Montataire (Oise); il y installa, bien que ne connaissant pas encore ce qui se pratiquait en Angleterre, un petit laminoir d'essai, pour l'étirage du fer, et un four pour affiner le fer à la houille, dont la flamme chauffait en même temps un four de cémentation pour l'acier. Ce système de fabrication allait prendre un grand développement dans les usines de Montataire quand survinrent les malheureux événements de 1814.
Cette même année, G. Dufaud entrait en relations avec MM. Paillot père fils et Labbé, grands marchands de fer de Paris, qui désiraient se l'attacher pour l'exploitation des forges que cette maison avait affermées à Grossouvre, dans le Cher. — En 1815, nous le trouvons à la tête de cette usine; il se retrouvait presque sur son terrain natal et dans le pays de sa mère. Il s'occupa de suite d'appliquer les procédés qu'il avait inventés.
Ayant été chargé en mars 1817, par MM. Paillot père fils et Labbé, de négocier en Angleterre une grande opération commerciale, il la mena à fin avec une grande habileté qui lui fit beaucoup d'honneur; il profita de cette occasion pour étudier en même temps pendant deux mois, sur les lieux, le système anglais de fabrication du fer. On peut s'imaginer aisément avec quelle rapidité il en saisit les procédés, lui qui retrouvait, dans les forges anglaises, toutes les idées qui l'avaient si fortement occupé dès 1806. Son journal de voyage et les notes techniques prises par lui sur les lieux et que nous avons sous les yeux, font voir que la semence tombait sur une terre bien préparée pour la recevoir. Aussi, à peine rentré en France, il organisa, à Trézy, dépendance de Grossouvre, la fabrication du fer à l'anglaise, et cette installation ne fut pas une simple et facile imitation; elle offrait presque toutes les difficultés et avait le mérite d'une véritable création, car il n'avait avec lui aucun ouvrier anglais. Il lui fallut tout faire : établir toutes les machines dans leurs plus petits détails comme dans leur ensemble; instruire, former les ouvriers français; et cependant il sut tout conduire de front avec une sûreté de jugement, une énergie et une activité telles, qu'à la fin de 1817, des produits de cette nouvelle forge paraissaient dans le commerce (Annexe E).
Lors de l'Exposition de l'Industrie nationale, en 1819, G. Dufaud recevait, avec une médaille d'or, la décoration de la Légion d'honneur, juste récompense du service qu'il venait de rendre à l'art des forges françaises. (Annexe F).
En 1819, au mois d'octobre, MM. Paillot père fils et Labbé cédèrent l'établissement de Grossouvre et dépendances à MM. Boigues qui continuèrent à l'exploiter. Comme MM. Paillot père fils et Labbé n'étaient que fermiers de Grossouvre et que le bail qu'ils avaient cédé devait expirer au mois de juin 1825, MM. Boigues, à qui G. Dulaud avait fait comprendre l'avenir réservé à ceux qui les premiers sauraient exploiter en grand l'industrie du fer par les nouveaux procédés, pensèrent à l'avance à transporter cette industrie sur un autre point mieux placé pour la réception des charbons déterre et des fontes et l'expédition des marchandises fabriquées.
La position de Fourchambault leur offrit ce qu'ils désiraient : ils achetèrent une propriété tenant à la Loire et chargèrent, en mars 1821, G. Dufaud de construire sur cet emplacement l'établissement qui devait être le centre de leur industrie.
A cette époque de sa vie, G. Dufaud se trouva ainsi en pleine possession de tous les moyens d'action qui sont nécessaires pour créer les œuvres durables. Il avait une instruction théorique bien supérieure à celle de la plupart des autres maîtres de forges de cette époque; né et élevé dans les forges, il possédait à fond la pratique du métier; des années d'épreuves, souvent difficiles à traverser pendant les longues guerres de la République et de l'Empire, lorsqu'il travaillait pour son propre compte, lui avaient fait acquérir l'expérience des hommes et des affaires commerciales; sa valeur démontrée lui avait concilié la confiance et l'affection (1) d'un homme éminent, M. Louis Boigues, qui mettait à sa disposition les capitaux nécessaires. Il avait enfin un collaborateur rare, dans la personne de son fils, Achille Dufaud, qui, né le 9 octobre 1796, n'avait pas vingt ans de moins que lui et qui, doué d'une intelligence supérieure, d'un jugement très sûr et d'une capacité de travail extraordinaire, lui permettait d'avoir la tranquillité d'esprit nécessaire pour suivre les détails d'une création importante pendant que les usines et les affaires continuaient à marcher.
(1) Nous en avons la preuve dans bien des lettres de la volumineuse correspondance de M. Louis Boigues avec Georges et Achille Dufaud.
Ce fut dans ces conditions que G. Dufaud, associé à M. Louis Boigues, qui avait déjà concouru par sa haute intelligence et ses puissants capitaux à doter la Nièvre des usines d'Imphy, jetait sur une plage alors déserte des bords de la Loire les fondements du grand établissement de Fourchambault qui, dès son origine, s'est placé à la tête de la métallurgie du fer et qui, marchant de progrès en progrès, s'est constamment maintenu au premier rang.
En 1822, G. Dufaud, au moment d'entreprendre la construction définitive de l'usine de Fourchambault, fit un second voyage en Angleterre (1) où il demeura du 22 mai au 16 juillet. L'une de ses filles avait épousé G. Crawshay, fils d'un des plus importants maîtres de forges du pays de Galles. Il eut donc toutes facilités pour prendre des notes précises sur les installations et l'agencement du travail dans les principales usines de Londres et ses environs, du Staffordshire et du pays de Galles. Il y commanda plusieurs machines et outils pour l'usine en construction à Fourchambault; il réétudia toutes les parties du travail des forges à la houille, tel qu'il existait alors, et aussi avec un soin tout particulier la fabrication des câbles-chaînes pour la marine qui semble avoir été pour lui, sans doute à cause des travaux dont il avait été témoin à Guérigny dans son enfance, une fabrication de prédilection. Son journal de voyage nous permet de juger combien cette tournée dût être profitable à l'agencement de l'usine qu'il construisait.
(1) Pendant une partie de ce voyage, il eut pour compagnons MM. Brière d'Azy et son gendre qui fut plus tard le comte Benoist d'Azy, propriétaires et maîtres de forges dans la Nièvre, qui ont joué le rôle important que l'on sait, dans le développement de la prospérité agricole et industrielle de notre pays.
Les constructions de Fourchambault avaient été commencées le 1er avril 1821, et le 15 octobre 1822 la première machine était en mouvement : la fabrication était devenue vraiment courante en janvier 1823 ; la circulaire commerciale qui annonçait la mise en activité des nouvelles forges porte la date du 5 février 1823 (Annexe G).
Vers ce temps et depuis lors, il s'est élevé en France plusieurs établissements métallurgiques fort importants, construits ou dirigés par des hommes d'un mérite véritable ; mais les titres de Georges Dufaud à la reconnaissance de la métallurgie française, c'est d'avoir, par le privilège des intelligences d'élite, découvert l'affinage du fer au moyen de la houille, de telle sorte que, même sans l'exemple de l'Angleterre, cette source de richesse serait restée assurée par lui à son pays : — c'est, de plus, lorsque les procédés anglais ont été connus, de les avoir, le premier, appliqués en France, sans autre secours que celui des ouvriers nationaux, de son intelligence personnelle et de sa volonté persistante.
G. Dufaud présida au développement des usines de Fourchambault comme ingénieur-constructeur jusqu'à la mort de M. Louis Boigues (20 novembre 1838).
La perte de cet homme éminent amena une réorganisation de l'affaire. M. Achille Dufaud, fils de Georges Dufaud, devint directeur de tous les établissements. Son père resta attaché à la Société comme ingénieur-conseil, devant diriger tous les travaux de création que l'on se déciderait à exécuter. (Traité des 13 et 14 janvier 1839 entre les héritiers de M. Louis Boigues et MM. Dufaud père et fils et Saulnier.) — (Voir annexe H.)
Les soins incessants que réclamaient de lui les travaux considérables et les grands intérêts particuliers dans lesquels il était engagé ne l'empêchèrent pas de donner aussi son temps aux intérêts publics. Le 23 août 1819, puis le 8 juillet 1825, il fut nommé membre du Conseil général des Manufactures. Il fut président de la Chambre consultative des Arts et Manufactures de Nevers et délégué de nouveau par elle au Conseil général. Il siégeait parmi les membres du Jury central aux Expositions nationales de 1834, 1839 et 1844. Chargé en 1832 par le Gouvernement d'aller étudier en Angleterre les fabrications de la guerre et de la marine, il s'acquitta de cette mission avec la sagacité, la rectitude d'observations et l'étendue de vues qu'il apportait à toutes choses. Il remit au ministre, le 9 novembre 1832, un rapport substantiel rempli de renseignements précieux sur la confection et la réception des câbles-chaînes, des ancres, des canons et des affûts en fonte de fer, et sur le système adopté par l'amirauté anglaise pour l'adjudication des fournitures de la Marine.
C'est à la suite de ce rapport qu'il fut promu au grade d'officier de la Légion d'honneur (7 mai 1833).
Dans le conseil de préfecture de la Nièvre, dont il fut membre pendant treize ans (1835-1848), il rendit à l'administration des services par ses lumières spéciales, son jugement droit, sa ponctualité dans l'expédition des affaires et se concilia l'estime et l'affection des administrés par son esprit d'équité, l'affabilité de ses manières et cette aménité bienveillante qui faisait le fonds de son caractère.
Il se retira en mars 1848, accompagné des sympathies et du respect de ses concitoyens. De ce moment il consacra ses soins à la gestion des intérêts de sa commune (Marzy) dont il devint maire et dont il était déjà le bienfaiteur. L'exemple de ses vertus privées, de sa piété sincère le faisaient respecter autant que ses œuvres de bienfaisance le faisaient chérir.
Ce fut un magnifique et bien touchant spectacle lorsqu'après cinquante années de mariage on le vit se prosterner au pied des autels entouré de quarante-trois enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants en tête desquels se trouvaient son fils Achille Dufaud, directeur des établissements de Fourchambault, et ses gendres : Emile Martin, comme lui ancien élève de l'Ecole polytechnique, fondateur de la fonderie et des ateliers de construction de Fourchambault, ingénieur célèbre dont la carrière mérite une notice spéciale qu'il appartient à un autre que moi de rédiger, et Georges Crawshay, maître de forges en Angleterre, porteur d'un nom considérable dans la métallurgie de son pays.
Quatre ans seulement après sa retraite, le 20 juillet 1852, Georges Dufaud mourait dans sa soixante-quinzième année après les souffrances d'une longue maladie qu'il supporta avec une constance et une sérénité à toute épreuve.
Ce fut un jour de deuil et de consternation pour la population au milieu de laquelle il avait vécu. Tout ce que la contrée renfermait de notabilités industrielles et autres voulut assister à ses obsèques et se mêla à la masse des ouvriers de Fourchambault, de toutes les usines de la Société et de Guérigny même, réunis dans un même sentiment de douleur et d'affection pour celui qui les avait dotés de si riches instruments de travail et était resté pendant toute sa vie leur meilleur conseil et leur ami.